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De gauche à droite : jasmin, derrière un des merisiers et plus haut encore un merisier, ensuite l'escalonia, au-dessus un laurier tin et entre les deux un céanothe. Au fond le noisetier tortueux. Et voilà le coin du jardin le plus à l'Est habillé |
Eh ben , cela va faire deux mois que je n'ai plus écrit. Il faut que je batte ma coulpe car entre le temps passé au jardin , où je m'éclate il est vrai bien plus que derrière l'écran, et le boulot qui a pris une ampleur non attendue, je me trouve avec des journées quelque peu débordées.
Mais bon voici donc les dernières news.
J'ai terminé, du moins officiellement et sauf livraison non attendu de plantes, mes trous de plantations pour cette année. J'ai été particulièrement gâtée par tous.
J'ai reçu des lauriers roses : 4 en tout, 1 de ma copine Maryse et 3 de la pousse jardinière et de sa marcotte. D'ailleurs ils m'ont aussi offert un arbre : lire ci-dessous.
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les nouveaux sont en deuxième ligne, vers le milieu de la photo |
Autre arrivage : 1 lagerstroemia de ma sœur et un autre de la part de Joaquim et Marie-Hélène, merci à vous, ils ont trouvé leur place dans la future contre-allée.
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Celui de ma sœur est juste en premier et l'autre je lui ai coupé un côté (oui, oui je m'inscris sans faute dans un cours de prises de vue, promis) |
Ensuite Nathalie et Cathy m'ont respectivement gâtée avec un Escalonia et un Jasmin à fleurs jaunes. Ils se sont trouvés une place à côté du Noisetier et devant les 4 Merisiers que j'ai arrachés dans ma plate-bande entre les rosiers et les pivoines. Voir la première photo de l'article où tout ce petit monde se retrouve.
Avec Jules nous nous sommes aussi lancées, entre deux averses, dans la peinture de nos volets et il a fabriqué le dernier volet manquant, celui de la porte-fenêtre de la cuisine. Enfin tout est mis et positionné.
La chambre d'hôte est elle aussi terminée, voici des photos de l'intérieur.
Le petit muret contre la citerne avance aussi, il a fait un bond en avant mais, et c'est là mon grand handicap de cette année, je me suis fait deux tendinites : une au genou et l'autre (je vais faire exploser de rire toute la blogosphère) à la fesse. Le pourquoi de cette dernière ? Eh ben je suis comme la tour de Pise je penche d'un côté et la faculté ne sait pas pourquoi. Mais cette année ma carcasse a décidé que la tangente n'était pas assez importante et en a rajouté presque 1 cm à l'inclinaison. Donc tout tire sur le côté qui ne s'est pas affaissé. Résultat désastreux car je mets de nouveau le double du temps à cause des douleurs qui se réveillent au bout d'un temps assez bref. Mais que dire que sinon que je finirais par tomber du côté où je penche et que le nombre des années n'arrange pas la chose. J'en ris mais le kiné est moins enthousiaste de me voir toutes les semaines sur sa table et les ondes de choc sont douloureuses comme pas permis, mais améliorent tout de même lentement mon ressenti.
Côté jardin potager, vous pensez bien que les tomates, aubergine et poivrons ont trouvé de la place au congélateur sous toutes les formes possibles et les pieds sont allés enrichir le compost, d'ailleurs les feuilles des arbres aussi, sauf ceux du marronnier. Ce dernier a été envahi cette année par la mineuse à un tel point que son compagnon plus jeune en est mort. Du coup les feuilles ont été ramassées pour la plus grande partie et brûlés. J'espère que quelques années de ce traitement et la mineuse (qui hiberne dans le sol au fur et à mesure que les feuilles se décomposent) sera moins présente. Les rosiers donnent encore quelques fleurs tout comme les gaillardes qui vont continuer jusqu'au gelées vraiment importantes.
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Les petits-pois sous abri des oiseaux Va falloir que je les butte dès qu'ils mesureront 10 cm (pour les protéger du froid et leur faire faire davantage de racines) |
Nous avons eus quelque petites gelées le matin mais rien de significatif et depuis presque trois semaines nous profitons d'un été de la saint Martin exceptionnel.
Pour la nature c'est moins joyeux car les bourgeons du printemps prennent de l'avance et le bois des vignes mères ne mûrit point.
Ces dernières vont donner des sarments de 6 à 10 mètres de long, cueillis entre fin novembre et mars et ensuite ils serviront de base pour fabriquer de nouveaux plants. Les femmes les taillent à des longueurs comprises entre 0.80 m et 1.20 m. Ensuite ils seront livrés par bottes aux pépiniéristes qui les grefferont sur des sarments américains (pour préserver les ceps de vignes du phylloxéra). On a donc tous les ceps de vigne en deux fois, dans le sol de l'américain et au-dessus nos cépages bien connus : syrah, cinsault, grenache, merlot et j'en passe. Mais pour pouvoir couper ces longs sarments il faut qu'il fasse froid depuis au moins 10 jours. Le réchauffement climatique est là aussi, et ce n'est pas bon.
Chaque année on coupe plus tard dans l'hiver. Il y a 30 ans on les taillait début novembre, aujourd'hui c'est presque début décembre.
Toute la région travaillait l'hiver pour les plants de vigne, mais non seulement les plants disparaissent mais aussi un savoir-faire et des emplois. De plus en plus les plants viennent des pays de l'ancien bloc soviétique, avec un suivi sanitaire moins pointu...
Pour terminer : la suite de mes arbres "bien de chez moi".
Bon je vais vous présenter un arbre endémique du pourtour méditerranéen et que pousse jardinière et sa marcotte m'ont offert cet été pour mon anniversaire.
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Le voilà cette boôôtée d'Acer |
Il s'agît tout simplement de l’Érable de Montpellier ou Acer Monspessulanum. C'est un arbre dont je rêvais il y a déjà longtemps mais difficile à trouver chez les pépiniéristes.
En général ils en ont un ou deux exemplaires. Il est très bien adapté à notre climat et il arrive sans problème à pousser sur de la roche-mère calcaire. Que demander de plus.
Il supporte la sécheresse et les terrains en friche et pauvres.
Il ne pousse pas bien haut : 5 mètres dans la nature et 10 mètres maxi s'il est cultivé.
Pas d'âge à lui donner, ce qui me fait écrire qu'il m'enterrera joyeusement.
Ses feuilles sont trilobées et le must c'est en automne , elles virent dans des teintes rouge/orangé. C'est d'ailleurs ainsi qu'on le repère à côté des chênes verts avec lesquels il aime bien partager son habitat. Sur Wikipédia ils précisent qu'on peut le trouver jusqu'en Lorraine et en Vendée, à vous tous qui habitez ces contrées de nous dire si effectivement vous en avez déjà vus.
Ici dans ma garrigue il pousse de façon sauvage et discrète. Je suis donc ravie de mon cadeau surtout que pousse jardinière à poussé l'obligeance jusqu'au bout et me l'a planté !
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Et voilà les feuilles si particulières. Il est encore arrosé car il fait trop chaud et les pluies sont assez distantes. |
32 ans entre les deux photos... celle de dessous est la plus ancienne, ai-je besoin de le préciser? Elles ont été prises du même endroit.