lundi 15 août 2016

Où est passé l'été ?

Il faut avouer que cette année l'été aura été fort bref. Oh, pas pour les températures, elles ont été très estivales, mais tout simplement je ne l'ai pas vu passer étant donné mon emploi du temps chargé.


Si toi tu cours, moi je me repose...

Et j'en suis déjà à planter les poireaux (nombreux, car c'est le légume préféré de l'hiver chez nous) ainsi que les fenouils. Ces derniers sont 13 à la 12aine, tout simplement parce qu'il n'y a que moi qui les mange et les quelques pieds me suffisent. Il me reste à planter les cardons achetés l'autre jour au marché (un légume pour Noël). 

Dans la plate-bande de gauche, le long du côté gauche les poireaux (ils sont encore petits) et à droites les fenouils. Sur la plate-bande de droite les aubergines se portent bien ainsi que les céleris côtes. Les premiers piments d'Espelette ont déjà rejoint la cuisine.

Bientôt je vais recevoir ma commande de chez Jardin Express et cela sentira l'automne pour de bon. Par ailleurs peu de commandes et d'achats, je vais être fort occupée cet automne avec tout ce qu'il y a sur le planning et il n'est pas utile de se surcharger, on verra si j'aurais le temps de planter des végétaux une fois tout mis en terre de ce qui c'est accumulé cet été : mûriers Kokuso, laurier rose rose, plumbago et deux merisiers pour remplacer ceux qui n'ont pas résisté aux sangliers. Le bougainvillée est déjà planté : j'ai raté la photo, sic, ce sera donc pour une prochaine fois.

Je profite de quelques jours de fermeture annuelle chez mon premier emploi afin d'essayer de me mettre au moins à jour un minimum dans le potager. Le reste ne me voit que pour arroser et vite arracher un petit peu d'herbes indésirables. Comme quoi rien n'avance comme je l'avais espéré cet hiver, mais bon courir plusieurs lièvres à la fois ce n'est pas possible et le jardin est quelque peu délaissé. Je me rattraperai une autre année.

Un "artichaut" qui fleurit depuis 6 semaines...
En attendant je me suis coulée dans mon nouveau moule de guide du petit musée du bourg voisin et les visiteurs ont l'air contents par ma prestation.

Fifille voyageuse est repartie pour de nouveaux horizons et elle en parlera surement sur son blog.

Sur ces quelques photos je vous souhaite une bonne nuit et vous dis à bientôt. 
Toutes mes excuses à celles et à ceux dont je n'ai pas eu le temps d'aller voir le blog, le temps me file entre les doigts....

lundi 30 mai 2016

Verre à moitié plein !



Même la garrigue est de la partie, en ce moment elle est en jaune et bleu.

Comme d'habitude les résolutions sont comme les promesses : elles ne sont jamais respectées.

Je bats ma coulpe pour ce lâche abandon des copains et copines de la blogosphère.

Mais voilà j'ai une méga excuse :

J'ai trouvé un autre travail à temps partiel, et celui-là me "botte" pas mal car j'ai retrouvé mes premières amours professionnelles : je suis redevenu guide-interprète dans un musée pour quelques heures par semaine. J'accueille les groupes, des petits jusqu'à nos ainés et je leur fais découvrir des merveilles cévenoles. Les individuels bénéficieront aussi de la visite guidée cet été, avec à la clef des visites du bourg.

Ce travail est venu à point nommé car j'avais besoin impérativement d'une entrée d'argent supplémentaire. En novembre dernier je me suis faite agresser sur la propriété et comme je me suis défendue, l'agresseur est allé voir les urgences et a porté plainte en prétendant que je l'avais frappé. Actuellement je suis en attente de sa demande de dommages et intérêts et elle m'a promis qu'elle me "ferait cracher" ! Donc, afin de pouvoir payer cette plaisanterie dont je me serais bien gardée, je suis partie à la recherche d'un complément de revenu et j'ai trouvé ! Le travail me plaît énormément et comme je travaillais déjà dans une entreprise liée au patrimoine... c'est la suite logique  ou presque. En tout cas d'un malheur il est sorti quelque chose de positif.
Mais je ne vous abandonne pas complétement, seulement ma participation va être encore un peu chaotique jusqu'à ce que je trouve un nouveau rythme.

Voici dons quelques nouvelles du jardin.


Le rosier "Albertine" de chez Thalos. Un coloris superbe, tout doux



Les rosiers sont en pleine floraison et s'en donnent à coeur-joie. Ils rivalisent à celui qui fera la plus belle des fleurs. Je vous en donne quelques exemples.
Les iris ont fini leur sarabande pour cette année, par contre les soucis et autres coréopsis ont commencé leur ballet. tout comme les gaillardes qui sont bien parties et que j'ai tout simplement oublié de photographier, non mais...


 
Un de mes "illustres inconnus" qui datent de ma mère et qui n'ont plus d'identité, mais qu'il sent bon !
 
Un rosier buisson de chez Meilland et pour lequel l'étiquette a été égaré mais qui me fait une floraison du tonnerre cette année.

 
Les coreopsis aux pieds des rosiers et en bordure, un joyeux fouillis


les soucis aux pieds du malus, et le début de mon allée...


Le potager par contre a eu à souffrir de mon absence, je ne peux pas être de partout et cette année il va y avoir des coupes dans les heures consacrées aux plates-bandes. Il va y régner un joyeux désordre, entre les plantes que je pourrais y transplanter et les mauvaises herbes, mais bon, le jardin n'a jamais été léché et donc va falloir s'y habituer. 





Je voulais vous montrer ma nouvelle allée quelque peu installée, mais en voici déjà une ébauche qui vous mettra peut être l'eau à la bouche, gardez bien une gorgée car je crains que le reste ne soit obligé d'attendre l'automne pour être mis en place.
L'allée qui débute derrière les cyprès et qui s'en va en garrigue et qui est censée être fleurie à cette époque, mais bon les nains de jardin, qui étaient censés m'aider, font aussi grève !



Et pour terminer un avant/après.

 
C'est un scan... donc moche par définition comme photo

Le chien c'est "Boule", un mélange de Briard et qui aidait papa a garder le troupeau de chèvres dans les années 1980. La photo date de 1984. Et la photo d'après est de cette année. 

La même vue du même endroit...... comme cela sera dans 30 ans ?

Les muriers ont grandi et "l'herbe" est enfin bien installé. Quand je dis "herbe" je devrais dire un végétal que je traite comme l'herbe : je le tonds et je laisse souvent les tontes se décomposer sur place, ce qui a donné de l'humus. Finalement c'est une forme de permaculture !

Vous voyez que je vois le verre à moitié plein et je pense que pour cette année cela va être essentiel.

Pierre de Ronsard, (erreur et horreur, j'ai inversé les photos) c'est Cardinal de Richelieu bien sur, de jolies petites fleurs qui ont fini en bouquet de fête des mères

Je vous souhaite une belle fin de mois de mais qui a été aussi fou que celui de mars.

P.S. Merci à Aline et à Greg de m'avoir fait remarquer mon erreur d'étiquetage du rosier Cardinal de Richelieu, surtout que je me suis cueillie les fleurettes et que je les admire au boulot. 

jeudi 28 avril 2016

Bouquet or not bouquet



Avec la disparition de certains cyprès on a la vue sur le parking, bof, mais par contre ma plate-bande des rosiers anciens va se porter nettement mieux. Le griottier avant le vent fort, depuis il est devenu tout vert...



C'est Ma grande question en ces jours de froidure de fin avril et où je ne profite que de façon très rapide des beautés du jardin.

En effet depuis quelques jours il fait un vent à décorner tous les taureaux de Camargue et à geler sur place les tomates et autres frileuses du potager que j'ai eu la sagesse (pour une fois !) de ne pas mettre déjà dehors.
Depuis un 10 mai où je me suis retrouvée avec mes tomatiers et autres aubergines gelées par un vent froid je me méfie des journées où le Mistral souffle tant qu'il peut et veut et où les températures avoisinent les 2°C au petit matin.
Le fait d'habiter au milieu de nulle part a aussi ces inconvénients : en dehors du fait d'avoir des sangliers, lapins et autre gent trotte-menu qui pense que vous semez et plantez pour eux exclusivement, il y a aussi l'absence de bâtiments des voisins qui vous protègent des chutes drastiques de température. 

Du coup mes premières pivoines, roses, iris de hollande et surtout les lilas qui sont en fleur de façon admirable me font pitié car ils se plient à toutes les bourrasques et rapidement ne ressemblent à plus grand'chose. Ils fanent aussi plus vite car ce diable de vent est desséchant, et arroser ne ferait que mettre en péril les jeunes pousses.
Je vous montre quelques unes de ces merveilles qui m'enchantent les yeux et le nez, qui lui,coule  aussi tant qu'il peut, la jardinière est sensible à certains pollens (genêts sauvages et pommier sauvage), sic !


 

Mes deux pivoines arbustives chéries qui me font craquer, en attendant que les pivoines herbacées se mettent aussi de la partie.
 
Un des iris achetés l'an dernier et qui prend tranquillement sa place, c'est le plus beau en ce moment, les autres sont soit défleuris (du coup je ne vous les montre pas) ou alors les boutons sont encore trop fermés

 

 mes deux rosiers qui grimpent contre la façade et qui embellissent depuis quelques années



les gaillardes essayent, malgré le temps défavorable, de se lancer dans la floraison






Finalement les fleurs sont restés dans le jardin, sur pied et j’essaye de prendre le temps d'aller en profiter un maximum.





Un aperçu avant /après.
Le marronnier qui se trouve devant la maison en 1984 au mois de mai, photographié à partir de la fenêtre d'une des chambres. Je n'ai pas pu retravailler la photo, c'est un scanner à partir de l'album photo. Il mesurait environ deux mètres à l'époque et poussait à travers un pierrier.

Le même aujourd'hui en 2016. J'ai pris la photo du même endroit, par contre la photo est du mois d'avril... 
On ne voyait pas le pin sur la photo précédente car pour pouvoir faire rentrer la totalité de la couronne de l'arbre pour la prise actuelle il a fallu que j'élargisse mon champ. 
Il mesure environ cinq mètres et le pierrier a été complètement recouvert par l'herbe à son pied. On ne l'arrose jamais, il a du trouver son chemin tout seul pour arriver à s'abreuver.




Je vous prie d'admirer l'herbe qui pousse à son pied.

Comme vous ne voyez pas bien (couronne de l'arbre oblige), mais je vous l'assure sans problème, il n'y a pas que lui qui a poussé durant ces 32 années, les arbres au fond sur la colline (j'ose pas parler de montagne à 450 mètres) ont fait de même ce qui donne l'impression d'être dans un paysage moins aride entre les deux photos. 
Et même ce que je nomme pompeusement "herbe" dure un peu plus longtemps avant de se transformer en paillasson l'été. Je la tonds régulièrement, en laissant la coupe par terre, et progressivement elle se transforme en terre.
De petits pas pour certains jardiniers mais un grand pas pour le jardin de Prosper qui sort du néant de la roche.

 Sur ces nouvelles un peu courtes je vous laisse à vos jardins.

lundi 11 avril 2016

ASTUCE 4




iris "mamie"



Cela fait un bon bout de temps que je n'ai pas donné une astuce.
Elle n'est pas de moi bien entendu.

L'an dernier j'ai eu des mites alimentaires, à la suite de l'achat d'un paquet infesté au supermarché du coin, grrrr......


Avec pousse féminine nous avons eu le plus grand mal à nous en débarrasser et même avec la pose de plaquettes engluées pour les attirer j'en ai eus quelques unes tout l'été. J'en suis venue à bout avec le temps et en transvasant tous mes paquets dans des contenants en verre ou en fer et en surveillant de très près.

Dernièrement je me suis rappelée l'astuce d'une grand-mère à qui j'avais raconté l'infestation des bestioles chez une malade il y a une bonne dizaine d'années. 

                                                  Les feuilles de laurier sauce. 

Bien entendu il faut que ces dernières soient sèches. 
Il faut en mettre une par paquet ou par contenant, et si possible suspendre au moins une branche dans la cuisine et une dans le cellier, et en mettre sur les étagères des placards à provisions.

Comme quoi, ces trucs qui pendaient du plafond au-dessus des tables et autres casseroles avaient leur raison d'être (en dehors de celle de ramasser la poussière bien entendu)... 
... et en  effet depuis que j'en ai mis partout je suis ENFIN tranquille.

jeudi 31 mars 2016

le Tango du temps

Le mois de mars est arrivé en fanfare, avec à la clef les quatre saisons en une seule journée.
Il n'a donc pas démérité sa réputation du mois de fous, ou "fadas" si vous préférez.
Prunus avec à ses pieds des hellebores dans le jardin public entourant le Mausolée du Duc de Brunswick
Mais bon, depuis, une petite virée sue les bords du lac Léman, pour aller admirer les dernières nées des voitures (pour faire plaisir à Jules) nous a permis d'admirer les sommets enneigés du Salève et de l'arrière pays français.
La "star" du salon : la Bugatti "Chiron" , une merveille, même si ce n'est pas une plante...
Une fois les capots, roues et autre mécaniques dûment admirées il nous est resté un petit peu de temps pour aller faire un tour au bord du lac et surtout au jardin botanique. Je ne pouvais tout de même pas rater les fleurettes genevoises. Dans ce jardin , encore en repos hivernal pour beaucoup de plantes, j'ai pu quand même admirer l'explosion (il n'y a pas d'autre mot) des crocus blancs et mauves sous certains arbres: un vrai festival. Les narcisses ont elles aussi déjà pointé leur nez. Mais à part cela pas grand'chose sinon une "montagne" pour montrer les fleurs alpestres : je devrais revenir à plusieurs périodes de l'année pour pouvoir admirer toute l'étendue de la flore.
une idée de sous-bois genevois, au Jardin Botanique

Depuis le retour, le quotidien a repris son cours et c'est la serre qui me prend le maximum de mon temps. Je continue à semer, transplanter et arroser les plantules. Dans la serre il fait déjà une température appréciable, ce qui me permet d'aérer durant la journée, mais le soir il ne faut pas oublier d'aller fermer, les températures continuent de flirter avec les - ° C la nuit et le risque de voir les plants geler n'est pas négligeable. 

En milieu du mois première tonte de l'herbe à chèvre devant la maison. Avec les pluies hebdomadaires et les températures avoisinant les 16°C dans la journée l'herbe pousse et je ne veux pas me laisser gagner dès le début de la saison. 
une de ces petites merveilles, mon APN ne me permettant pas de plan large pour donner l'idée sur la petite colline

Comme vous pouvez le voir les narcisses sauvages sont au rendez-vous, la petite butte devant la maison en a été pleine et les iris derrière l'ancienne remise se sont aussi mis de la partie, depuis la photo, les trois coloris ont gagné en plénitude pour les foncées et les presque blancs et défleuris pour les jaunes qui ont ouvert le bal cette année.
 
Les iris germanica du jardin ne sont pas en reste et pour une fois les jacinthes n'ont pas encore été boulottées par les sangliers qui en sont fort friands. 
Les seules qui ne se sont pas vraiment montrés ce sont les narcisses du jardin : les mulots en auraient-ils fait leur ordinaire ? Pourtant mes deux loustics ne laissent pas vraiment une chance aux copains de Mikey. 
 
mon "coin" plantes de terre de bruyère : hamamélis et les tulipes rouges de Hollande, une scène qui émerveille toujours les visiteurs
Quelques nouveaux pensionnaires : deux pélargoniums qui m'ont  plu lors de la journée des plantes de la supérette au bourg voisin, cela me permettra de remplacer ceux qui ont rendu l'âme l'an dernier et de combler les trous dans les jardinières.
Le même jour je n'ai pas pu m'empêcher de faire suivre des nouveaux fraisiers: je n'ai pas eu de chance l'an dernier avec les "mara des bois" et donc j'ai décidé de replanter en changeant la variété : des "charlotte", remontante, et aussi excellente que les mara. La pousse jardinière a décrété, fort à propos, que j'avais un champignon dans mon carré de fraisiers et que c'est lui qui me faisait disparaître les plants. Il ne faut donc pas enterrer les plants et même laisser le bout de "tronc" au-dessus de la terre. Si jamais les feuilles ont des petits points brun foncé, il faut les ôter illico et les mettre soit au compost soit au feu... Donc je suis partie sur une plantation moins profonde, je fais attention a ne pas enterrer le collet et je tiens éloigné le BRF des plants. On va voir ce que cela donnera cette année.
 
de gauche à droite : menthe, rosier "Evangeline" et un chaenomeles japonica , autrement dit un cognassier du Japon, mais avec des fleurs couleur saumon !
Pour le dimanche des Rameaux, le bien nommé, il y avait la fête des plantes rares "Primavera" à Montpellier, au Jardi des plantes. Bien entendu je suis allée faire un tour et je suis revenue avec seulement trois coups de coeur. Les fonds étant en baisse après l'escapade Genevoise et de plus je voudrais me montrer un petit peu plus prudente dans l'achat de plantes. Oh, ce n'est pas la place qui me manque, mais je voudrais donner une cohérence à ce que j'achète et ne pas faire un catalogue de tout ce que je trouve. On va voir combien de temps j'arriverais à tenir cette résolution... De plus la saison des plantations dans le sud s'achève et sauf l'achat en container il faudra attendre septembre pour recommencer.

Je termine avec le dernier jour du mois des fous, avec un temps de même, beau temps ce matin, nuages et vent du sud en tempête avec gouttes ce soir.

Je vais préparer mon poisson d'avril pour demain, je ne sais pas si je pourrais le coller dans le dos du chef...  en tout cas je vais apprendre à sa fille cette vieille tradition.


 
















 Mes iris sauvages qui sont absolument superbes et dont je crois je suis tombée amoureuse malgré leur petite taille (20 cm tout au plus, dont la moitié est la corolle).
 

dimanche 14 février 2016

REPOS DOMINICAL


 
Deux centimètres de neige au jardin du Prosper, et l'hiver est là ! Photo de janvier.



Après une semaine passée à nettoyer les premières planches du potager, tailler le rang des raisins de table, le pommier, donner un petit coup de propre au cognassier, ainsi que surveiller quotidiennement mes semis, qui prennent leurs aises dans la serre, je me repose comme on nous le préconise. D'autant plus que hier soir et cette nuit nous avons eus une tempête avec des averses qui ont tout détrempé et qui m'empêchent d'aller gratter.
Une semaine a passée depuis ces premiers mots, mais je les aise car côté temps rien ne fut simple et entre pluie et grand vent pas moyen d'aller faire du jardinage. s'il fait beau on a le vent  qui souffle en tempête, sinon il pleut, une pluie conséquente et froide.
Anémones dans le rond-point

souci avec les rosiers devant la maison

Une des hellébores, "White Spotted Lady"

Giroflées "ravenelles" qui sont en terre depuis 2014, tourneraient-elles en vivaces ?

des pensées dans les rosiers

Comme vous pouvez le voir, quelques fleurettes se prennent pour des pionnières et s'en vont étaler leurs corolles bien tôt dans la saison, mais cette année tout est bizarre, je sais je me joins au chœur des jardiniers inquiets de la tournure que la nature prend. 
Mon chef, qui est vigneron, a stoppé la taille des vignes par peur d'un retour de 1956. L'hiver avait été pareil à celui que nous sommes en train de vivre, mais le printemps fût tout autre : 3 semaines de gel à -25° C et tous les oliviers qui poussaient dans le village y laissèrent leur vie. Du coup prudence est mère de toutes les vertus (c'est lui qui le dit). 
Bon on va espérer que les choses ne ce répètent pas forcément. Le fait de tailler les sarments permet aux "yeux"  de démarrer et donc de fabriquer les premières pousses et ainsi le cep devient très vulnérable au gel.


L'hellébore "Blue Lady" qui m'a fait 2 fleurs cette année, superbe !

L'hellébore "Snow Love" , toute timide, mais même sans neige elle fleurit.


Avec Jules (et c'est à souligner car il a horreur de m'accompagner dans les magasins) nous sommes allés à Botanic pour faire quelques emplettes de végétaux. Je suis toujours à la recherche d'un malus pour accompagner celui que pousse voyageuse s'est choisie. Mais, oh, déception, le choix des plantes en pot ne fut pas à la hauteur de mes espérances. Il s'avère donc que de plus en plus je me tourne vers les pépiniéristes des alentours. J'ai été très surprise par la présence de pivoines sous forme de griffe parmi les bulbes d'été (dahlias et autres glaïeuls), surtout lorsqu'on sait qu'une pivoine plantée au printemps mettra x années avant de nous régaler avec sa floraison. Enfin, quand le gain nous tient... et ensuite énormément de plantes de  terre de bruyère. Or ici c'est plutôt de la terre argilo-calcaire, même aux alentours de Montpellier où le magasin se tient. 
Les achats de plantes en pot. Les deux premiers sont allés sous les cyprès, que pousse a taillé, et où j'ai mis des heuchères. Ils sont là pour remplacer les plants morts. Par contre l'euphorbe et le petit  pittosporum pour le devant de la citerne ainsi que le sorbier qui se trouve à côté de l'érable de Montpellier dans ma nouvelle allée.

Bon, je suis revenue tout de même avec quelques petites plantules qui vont rejoindre mes plates bandes, et notamment un sorbier des oiseleurs que je sais envahissant. Pousse jardinière va hurler mais tant pis. Il va rejoindre mon allée que je suis en train de créer. Elle va de la piscine, derrière une partie des cyprès pour tourner à 90° degrés et s'en aller vers le chemin qui passe derrière la maison, le tout sur une cinquantaine de mètres. J'y ai déjà planté 4 merisiers,l'érable champêtre, l'érable de Montpellier, le malus aldenhamensis, un amélanchier comme arbres. Les arbustes sont : noisetier tortueux, escalonia,  jasmin, buddléia, caryoptéris, deux lilas des Indes, coréopsis, des pousses de Kolkwitzia (prélevés de mon "immense" plante rabattue en automne) un petit peu partout, un viorne-tin, un grenadier, une spirée, un abélia (couleur non définie, pas d'indications sur l'étiquette) et deux folies : des bambous nandina. J'espère que mes plantations prendront de l'ampleur et ainsi me permettent aussi de changer un petit peu l'allure de la vue qu'on a en arrivant à la maison. Il me faut trouver un banc pour m'installer et en profiter.

Autre trouvaille qui permettra de faire la liaison entre la place sous les muriers platanes et cette allée c'est un morceau de tête de lit en fer. Il me faut la peindre en noir ferronnerie et elle sera installée entre les bambous pour faire croire à un petit pont. Il me faut d'ailleurs transporter ailleurs la terre extraite du fossé qui entourent les bambous et les empêchent de tout envahir. J'ai bien envie de leur adjoindre de l'autre côte du "pont" des collègues avec une couleur différente, un feuillage ou la tige plus foncé peut être ? Encore des chantiers en perspective.



les nérines ont trouvé leur place parmi les rosiers anciens et les pots directement dans la serre pour attendre les transplantations des plants de tomates et courgettes.

J'ai fait suivre de Botanic deux sachets de Nérines qui avaient tant plu à pousse voyageuse lors d'une fête des plantes à St Jean du Gard. J'en ai trouvé des blanches et des roses. Et elles ont rejoint la plate-bande des rosiers anciens.

Les semis sont en pleine "pousse" et j'en ai encore d'autres en réserve. Heureusement que j'ai la petite serre, elle est pleine de mes semis et autres plantules qui attendent sagement leur tour pour aller fleurir le jardin et le potager. Les escargots et les souris m'en boulottent de temps en temps mais bon je me refuse toujours d'utiliser les répulsifs et autres poisons. Alors il faut que j'accepte de leur laisser leur dû, j'en sème plus, ils en mangent une partie et j'en ai encore pour faire plaisir aux copines. Que demander d'autre !
Cette année je me lance dans le semis de sauges ornementales, pour, enfin, en mettre le long de la citerne. C'était mon rêve depuis longtemps et je vais voir ce que ça donne, quitte à changer mon fusil d'épaule l'an prochain. J'ai trouvé des graines de sauges annuelles et même vivaces. 
Le seul point noir cette année c'est le rond-point, je rêve d'en faire un coin japonisant mais... les idées me manquent donc à part le nettoyer et le tenir propre ce sera tout. Les idées viendront surement dans le cours de l'année et sinon et bien on attendra.
Premiers semis et premières plantules. Sur l'étagère en bas, tout au fond ce sont des plants de salade. je sais qu'ils sont nombreux, mais entre les baveux et les souris... et ensuite on les mange comme jeunes pousses, un régal.

Pour le potager il me faut absolument désherber pour pouvoir planter mes fèves (c'est un légume que j'adore manger cru en salade, juste pelé et "cuit" grâce à la vinaigrette) ainsi que mes haricots. Botanic m'a permis de récupérer une cagette de pommes de terre "Charlotte". Avec mes patates germées cela sera suffisant pour en avoir des patates nouvelles et se régaler en cuisine. 
Par contre pas de safran cet hiver, il a fait trop doux et les bulbes ont besoin de froid pour fleurir. On verra l'an prochain si la récolte sera au rendez-vous.
A part semer mes sauges je n'ai rien pu faire au potager depuis la semaine dernière, trop de pluie, et tout est détrempé, résultat : mes patates germent et les fèves attendent sagement des temps meilleurs.
Mais je ne reste pas inactive, le mains œuvrent à un panneau avec les horaires d'ouverture et le logo de la boutique de la frangine.  
 

mercredi 13 janvier 2016

Bûcheronnage


le pin après toilettage, il est plus léger et les branches au sol sont allés directement dans les lauriers roses et les iris à ses pieds...




Le jardin du Prosper a connu quelques bouleversements majeurs au mois de décembre dernier.
Mais avec les fêtes je n'ai pas eu le temps de vous en parler et je fais donc une séance de rattrapage avant de filer dans les serres qui m'appellent pour débuter les semis des plantes potagères de cet été.
Malgré un temps maussade, mais heureusement sans vent, la pousse jardinière a décidé de nous débarrasser d'un certain nombre d'arbres devenus encombrants, et ou morts.


Il y a 34 ans...


Vous avez vu la photo d'il y a 30 ans juste après la plantation des cyprès, ensuite cet été et je vous ai donne à voir ce que c'est aujourd'hui.

....Cet été....



Un vrai changement comme vous pouvez le voir avec un cliché de ce jour.

...La pousse en train de "démonter" les deux cyprès. Du coup on voit la maison


C'était nécessaire, car 2 cyprès poussaient dans la ligne électrique et tôt au tard cela nous aurait posé des problèmes avec EDF. Ensuite il a estimé que d'autres arbres devaient disparaître pour un équilibre plus harmonieux, pour des raisons sanitaires (maladie et /ou mort du sujet)
La pousse jardinière qui a une formation d'élagueur-grimpeur (les fadas qui montent dans les arbres accrochés à un harnais et un bout de ficelle, dixit mère poule...). Mais bon, fort utile quand on doit "démonter" un arbre bout après bout afin de ne rien endommager aux alentours. Ici en l’occurrence la ligne électrique et celle du téléphone qui court juste en dessous.
Euh... c'était vraiment un chambard


Une fois nos tas de branchages sur le sol, nous nous avons loué un broyeur de "ouf", un truc de pro bien entendu, qui permet d'enfourner dans ses rouleaux des branches allant jusqu'à 17 cm de diamètre et qui m'a recraché des tas de BRF. Youpie !!!!


Et tout ça pour ça ? Beaucoup de boulot pour une bonne 20aine de brouettes tout de même.



De quoi étaler des couches bien épaisses sur mes plates bandes et mes plantations toutes neuves afin que les buissons cadeaux de cet été puissent trouver de quoi s'alimenter correctement. En même temps la pousse et Jules m'ont broyé un tas de vieilles branches qui seront exclusivement pour les planches potagères car sur les vieilles branches il y avait des champignons xylophages, normal pour la dégradation des bois, mais qui ne doivent pas approcher des plantes ligneuses au risque de se retrouver avec une perte drastique des buissons et autres rosiers dans mes massifs.

Ouah, j'ai reçu une couette toute neuve , moi, et pour remercier je fleuris a tout va



Tout ce chambard nous aura pris 3 jours. Jules et moi tout seuls nous en aurions eu pour la semaine, et encore avec difficulté. Mais le pro de pousse nous a bien conseillés et je dois dire que sans son concours je n'aurais pas osé louer le broyeur en question, tout d'abord il y a des consignes de sécurité assez drastiques et ensuite quand cet engin "bourre" il faut savoir comment faire.


Je me suis donc retrouvée avec 5 tas de BRF qu'il faut maintenant transporter dans les plates-bandes et répandre. La pousse a pensé à sa vielle mère et m'a mis les tas à proximité des plates-bandes susceptibles de recevoir la manne.
Me revoilà donc partie avec un pensum assez conséquent qui doit être fait le plus rapidement possible car les tas de BRF chauffent, surtout avec les températures que nous avons cet hiver.

Pas d'hibernation donc au jardin du Prosper pour cette année. On se rattrapera cet été, du moins je l'espère, sous la tonnelle des muriers.

Pour la suite des aventures faudra attendre. 
Je ne sais pas, je dois hiberner une bonne partie de la journée, car je ne fais pas la moitié de ce que je suis censée faire. 
Je vous souhaite une bonne semaine et à bientôt.
Après des semaines de pluie et de plafond bas nous avons depuis aujourd'hui enfin du soleil et des températures dignes d'un hiver. OUF.