mercredi 2 août 2017

Visite au Jardin du Tomple


La prairie qui s'étend devant le mas vers le ruisseau qui chante en contre-bas
J'ai entraîné Jules dans une expédition Cévenole, au pied du Mont Lozère, direction le jardin du Tomple : Jardin remarquable des Cévennes.
 
Jardin remarquable, il l'est, ce Jardin du Tomple. 
On donne des étoiles à des jardins pareils ? Si oui alors j'en mets *****.

l'autre vue de la prairie,avec les sapins qui dominent
Au milieu d'une charmant petit vallon boisé, entre la voie du chemin de fer des Cévennes qui relie Alès à Clermont-Ferrand et la colline planté avec des sapins de l'autre côté.

Il faut persévérer une fois sortis de Génolhac direction Concoules et tout à coup sur la droite on aperçoit un petit panneau qui indique le Jardin du Tomple.
N'hésitez pas à prendre le chemin de terre qui descend, il vous mènera dans une sorte de paradis sur terre.
Unes des nombreuses allées qui vous entraînent à la découverte de toutes les plantes qui se trouvent dans le jardin

On arrive au fond du vallon avec devant soi un mas typiquement Cévenol qui à sur son devant les arbres qui donnent de l'ombre, oh combien bienvenue cette année de canicule.

Nous somme accueillis très amicalement par le compagnon de Véronique (qui m'a déposé de temps en temps des petits commentaires sur mon blog), Stéphane, qui nous apprend le décès de Françoise, la maman, qui a débuté ce magnifique jardin. 
Encore toutes nos condoléances à vous tous pour cette disparition.
La mare à la grenouille, elle chante le bonheur

Un érable jaune, il illumine ce petit coin et met en valeur le bouillon blanc à ses côtés.
Il nous permet  de visiter le jardin et nous commençons le "petit tour". Ce petit tour va finalement se terminer 1 h 30 plus tard, avec la très nette impression de n'avoir fait que survoler ce magnifique jardin. Il va falloir par conséquent revenir très vite vers ce lieu enchanteur. Je compte bien le faire découvrir à la pousse jardinière et j'ai bien envie de le découvrir sous les ors d'automne et sous les verts tendres printaniers, je suis certaine de découvrir encore mille choses.
Le petit pigeonnier couvert par des grimpantes

Vous l'aurez remarqué : je suis tombée littéralement amoureuse de ce lieu, il me "parle". 
J'avais déjà visité les autres jardins remarquables qui se trouvent autour de chez moi : le jardin du Sambuc et celui qui est encore plus près : le Jardin de Mazet, mais, et ce n'est que mon humble avis personnel, celui du Tomple les dépasse largement. 

Une des hémérocalles : un jaune magnifique qui est mis en valeur par les feuillages.
 P.S. Je n'ai pas pris de nombreuses photos tellement j'étais sous le charme du lieu, mais promis, lors de ma prochaine expédition je serais plus "productive", à condition qu'on me le permette.

Si vous voulez y aller, c'est par ici :
http://www.jardinez.com/Parcs-Le-Jardin-du-Tomple_Concoules_Gard_Occitanie-France_fr_490.html
ou
 http://www.cevennes-montlozere.com/activites/sites-touristiques/pont-montvert/le-jardin-ornemental-du-tomple.html

jeudi 25 mai 2017

Visiteurs nocturnes

Non, je n'ai pas eue affaire ni a des aigrefins, ni a des fantômes mais tout simplement à une famille de sangliers.
Une laie exactement et ses marcassins, selon les dires du lieutenant de louveterie qui est venu constater les dégâts. Ce qui ne me rassure pas du tout, Maman leur a montré le restaurant self-service.
Ce n'est pas la première fois, mais cette fois-ci les loustics ont fait très fort : ci-dessous les divers dégâts: une partie du moins.
Résultat des courses faites par maman sanglier (elle a bien rempli son cabas) et sa progéniture :
Il fût un temps où il y avait des tulipes noires et des jonquilles ainsi que des nigelles....
Tous les bulbes de tulipes, narcisses, jonquilles, nérines et autres glaïeuls ont disparu. Ils ont eu la politesse de me laisser quelques aulx, pour la prochaine fois ? 
Les marguerites ont été des victimes collatérales.
Le dessous de l'hamamélis a été retourné toutes les nuits (5 en tout) et il n'y a plus de bulbes des tulipes rouges que ma fille m'avait rapportée de Hollande et les marguerites ont été poussées en dehors....

Bien entendu je ne suis pas agriculteur, donc les dégâts ne me seront pas remboursés ... à part des mouchoirs pour essuyer mes yeux (j'ai vraiment eu envie de pleurer) les chasseurs ne me proposent rien. Ceux du village se sont carrément moquée de moi car j'"ose" planter des fleurs. 
Bien entendu les sales bestioles ont toute latitude de continuer à saccager allégrement les jardins, potagers, et les cultures des uns et des autres. Ils ne sont pas déclarés nuisibles chez nous, et même si je râle je dois avouer que sur le principe je suis d'accord.
A refaire... il parait qu'ils cherchent les escargots dans les trous des murets où ces derniers se cachent !

Les chasseurs sont de moins en moins nombreux, le territoire des sangliers se rétrécit (constructions de lotissements et de zones en tout genres), la raréfaction de leur nourriture dans les bois du en partie par le réchauffement climatique et leur surnombre ainsi que le dérangement par les promeneurs motorisés les week-ends n'aident pas. 
Je ne jette la pierre à personne mais le problème est global et complexe. Chacun  d'entre nous veut se promener comme il l'entend, avoir des activités de plein air, motos, VVT, chien sans laisse, enfants qui crient etc et nous oublions bien volontiers que nous ne sommes pas seuls, que le gibier à poil et à plume y réside et que nos activités les dérangent dans leur quotidien. En somme nous sommes les voisins sans gêne et sans éducation. 
J'aime les trous, toujours des petits et des gros trous...


Même ma petite bordure a eu des dégâts, plus de petits œillets et cie

Pour ma part,

les choses seront de cet ordre :

- Je vais être obligée d'investir dans une clôture, mais pas n'importe laquelle : une clôture électrique. Actuellement c'est la seule chose qui les tienne éloignés, il faut avouer que se prendre un coup de jus de quelque Volts n'est pas agréable. Ce n'est rien d'autre qu'une clôture pour troupeau avec des piquets plus bas et les fils à 20 cm et à 40 cm du sol, pour l'instant il y n'a très peu qui sautent par-dessus.
Au vu de l'évolution que j'ai constatée ses dernières années je m'attends à tout dans l'avenir.
Il y a plus de 40 ans on en voyait très peu, un vieux tee-shirt bien "crade" a suffit il y a 30 ans, ensuite nous sommes passés aux chiffons imbibés d'huiles de moteur, aux clôtures "ordinaires" style Ursus, aux chiens qui aboient, et depuis quelques années aux clôtures électriques. Quel est le prochain épisode ?

- Cet automne il va y avoir des commandes de bulbes, à condition que j'aie pu installer ma clôture, sinon ce n'est pas la peine de vouloir planter quoi que ce soit. 

Je me demande ce qu'ils sont allés chercher dans la jardinière des géraniums zonale.

C'est cela aussi les joies d'habiter au milieu de la nature, faut savoir la partager...
Sur ce je vous laisse, je vais voir si je peux remettre un petit peu d'ordre dans les tuyaux d'arrosage de goutte-à-goutte. 
 
Un rescapé du massacre : Jenny Duval qui se trouve dans la plate-bande juste devant l'hamamélis. Les épines peut être ?

Et continuer à comptabiliser mes dégâts, il va me falloir un petit peu de temps pour tout remettre en ordre, vu mon emploi du temps fort chargé.

Mais j'ai une "caboche de Cévenole" donc je repars à l'attaque...... 

de plantations bien entendu.

mercredi 12 avril 2017

Le retour ?




Voilà déjà mes lilas en fleurs, le printemps est vraiment là


Du moins je le souhaite. 
La deuxième moitié de l'an 2016 n'a pas été de tout repos, surtout août et septembre. Nous avons eu une série d'enterrements qui se sont enchaînés en moins de 6 semaines. Il a fallu donc "avaler, digérer" tous ces deuils et ce n'est pas toujours chose facile, j'ai perdu ma maman dans le lot et de plus c'était la dernière de notre interminable liste. Du coup le blog est passé en dernier et l'absence c'est d'autant plus prolongée que dans mon nouveau boulot les choses évoluent aussi pas mal, mais surtout en vitesse rapide. En  dehors de mes visites commentées du petit musée j'organise aussi certaines visites du bourg et depuis cette année les ateliers enfants du mercredi des vacances scolaires ont repris. De quoi être occupée. Mais nous sommes trois et ravies de travailler ensemble. Bien entendu comme les visites ne sont pas seulement en français mais aussi en langue étrangère il a fallu que je me mette à traduire les visites pour acquérir le vocabulaire nécessaire. De quoi occuper un bon nombre de mes soirées d'hiver en "bûchant"...
Le jardin c'est donc trouvé quelque peu délaissé et je dois avouer que cet été le potager sera encore le grand perdant de mon trop plein de travail. Je ne peux tout simplement pas tout faire. Les serres elles aussi se sont trouvées vides cet hiver et mes plates-bandes n'auront pas les annuelles habituelles.

Les hellébores se sont données à coeur joie cet hiver pour amener un petit peu de douceur
Par contre j'ai tout de même continué mon nouveau parterre avec des plantations en tout genre, surtout et exclusivement des vivaces. Cela me permettra de passer à autre chose dés qu'elles auront pris racine. Ce matin d'ailleurs j'ai commencé les arrosages, il a fait trop chaud depuis quelques jours pour des plantes tout nouvellement installées. Mais au vu du temps dont je dispose et des intempéries qui ont lieu trop souvent à mon goût le jour de mon repos hebdomadaire, les choses n'avancent pas exactement à la vitesse rêvée.



La plate-bande prend le tournant et je souhaite que les sangliers permettent tout de même aux plantes de s'installer

Je me suis offerte un nouveau lilas : "Lilas persica" lors de ma visite à la fête des plantes rares du jardin botanique de Montpellier. Je n'ai pas pu résister. Ainsi ma petite collection s'agrandit tranquillement. Il est planté dans la continuité des autres J'en ai même acheté un pour la pousse voyageuse qui a (peut être) trouvé racine en Savoie. Elle qui étant jeune râlait dés qu'elle devait m'aider au jardin se met à jardiner dans ces contrées froides et nordistes, hihi hihi. 

 
Voilà ma merveille en fleur en train d'attendre sagement sur le banc que j'ai le temps de le mettre en terre



Jules m'a offert un mimosa pour la St Valentin. J'ai exprimé le souhait de recevoir du mimosa plutôt que la sempiternelle rose, bien entendu je m'attendais à un bouquet et le voilà qui revient avec un pot... pour qui je n'ai pas encore trouvé la place adéquate et ensuite va falloir creuser et changer la terre. J'adore Jules mais en ces occasions là je me rends compte que le jardin et lui ne se comprennent absolument pas, ils ne parlent pas du tout la même langue.

les derniers "feux" des chrysanthèmes l'automne dernier
 
L'an dernier le jardin a donné ses derniers floraisons de toute beauté et l'hiver froid qui a suivi a permis a la végétation de bien se reposer. Elle a juste démarré 4 semaines trop tôt, mais nous ferons avec. Heureusement que la citerne qui me sert de réservoir d'eau pour arroser est pleine à ras-bord. Je vais pouvoir puiser dedans une bonne partie du printemps et de l'été. Vivement les orages, du moins je le souhaite, qui me permettrons de la remplir régulièrement. Comme l'eau du toit du monde y atterrit c'est gratuit. 
Donc ci après les photos de mes petites merveilles toutes neuves.
Pour Pâques, non seulement je travaille, on est en tourisme, mais en plus j'ai mes deux pousses qui viennent nous rendre visite avec leurs conjoints respectifs. La chasse aux œufs est déjà prévue (ils sont pires que lorsqu'ils étaient enfants), dans la semaine il me faudra terminer de mettre mes décos de Pâques un petit peu partout dans la maison. J'aime beaucoup ce moment de l'année. 

Cet hiver j'ai eu le temps (mois de Janvier chômé au musée) pour repeindre et réaménager les deux chambres des pousses. J'ai récupéré celle du fils pour en faire mon atelier, qu'en pensez-vous ? 


Voici mon "atelier" qui prend tout doucement forme et surtout sa place.

 
J'ai de plus eu le temps de me coudre deux tenues pour mes visites commentées et pour les journées du patrimoine où nous nous "habillons" en magnanarelles. Va falloir que je vous parle un de ces quatre de mon élevage de magnans que je tiens au musée. Entre les bestioles et mes "habits" de magnanarelle j'ai l'impression de jouer comme quand j'étais enfant, de quoi garder la jeunesse et le moral. En tout cas mon atelier vient tout juste de se terminer, peinture, un petit tour chez la boutique Suédoise (va falloir d'ailleurs que j'y retourne, il me manque des étagères), et voilà que je suis installée comme la Reine de la Garrigue.  En tout cas je pourrais laisser trainer le linge dans sa corbeille et la machine à coudre sur la table de travail.  
Je vous embrasse bien toutes et tous et vous dis à bientôt.





Que ma vieille pivoine vous accompagne pour ces fêtes de Pâques