Le printemps m'a prise de vitesse, je me retourne et hop, il est bien installé, comme vous pouvez le voir.
Le temps est doux et tout éclot en même temps.
les fleurs du Merisier |
Ceux du Griottier qui ont quelques heures d'avance. |
Monsieur Rouge-Gorge s'en donne à cœur joie et il manifeste du haut de l'Amandier , son perchoir préféré. Dès que je gratte un petit peu la terre, il attend que je tourne le dos et il vient contrôler, j'ai l'impression d'être à l'école avec la maîtresse dans le dos qui regarde ce que je fais.
Pour le remercier je lui ai mis les dernières graines du sac que j'achète chaque hiver, en général je ne les nourris que les hivers très froids et puis en début de printemps, je sais cela fait hurler les protecteurs des oiseaux car on donne de mauvaises habitudes, mais les rouge-gorge, rouge-queue et autre mésanges, tout comme les verdiers de mon jardin me le rendent bien en s'attaquant vaillamment aux chenilles processionnaires du pin et du chêne.
Mais ils n'aiment pas jouer les vedettes et jusqu'à présent je n'ai pas réussi à les mettre sur la pellicule, je suis persévérante et promis, vous aurez la primeur de mes ratages de photos d'oiseaux.
Les lilas sont bien partis aussi, ils annoncent de la pluie pour la semaine, j'espère que les fleurs attendent jusque après. |
Des plantes sauvages de ma garrigue.
Les fleurs des buis, au centre, c'est tout petit, mais quelle odeur ! |
Cerisier de Sainte Lucie |
Asphodèle |
Le Cerisier de Sainte-Lucie donne un arbuste de 3-4 mètre de haut, ma pousse jardinière les taille en boule avec le tronc bien dégagé, pour leur donner un petit peu une allure, les branches ont tendance à être serrées et partent dans tous les sens. Ils font de tous petits fruits, le régal des oiseaux.
Quant à l'Asphodèle, c'est une plante protégée, sur cette photo elle n'est pas encore fleurie, je la reprendrais en photo plus tard. Elle fait des touffes qui vont en s'élargissant et elle fleurit sur les éclats de l'année précédente. c'est une plante "pionnière" c'est-à-dire qu'elle s'installe dans des endroits où elle ne rencontre pas de concurrence. Elle a failli disparaître de nos garrigues car certains venaient la ramasser pour manger leurs racines, il paraît qu'elle aurait un goût d’asperges, mais en plus délicat. Je dois avouer que j'en ai jamais mangé, je trouve la fleur trop belle pour aller détruire la touffe.
A admirer donc, à prendre en photo, mais s'il-vous-plaît laissez-la en place.
Des bourgeons d'un des deux marronniers |
Quelques nouvelles de ma nurserie.
Tout d'abord mes bébés Micocouliers.
Je sais, mes photos sont toujours aussi mauvaises, mais avec l'apparel que j'ai, pas moyen de faire mieux.
Je peux vous enquiquiner avec l'histoire du Micocoulier ?
Alors c'est un arbre de 10 mètres de haut environ, il pousse dans des conditions difficiles, c'est-à-dire qu'il peut pousser dans les rochers, en ville polluée, avec la sécheresse.Une fois qu'il a pris racine, il est indestructible, c'est surtout un arbre du midi et il donne des allées en Arles et à Aix-en -Provence.
Du côté de Sauve, un village du Gard, on les taille d'une façon précise, et à partir des rejets on fabrique des fourches. Je vous conseille d'aller voir cette fabrication dans leur petit écomusée si vous êtes dans le coin cet été avec les enfants. On peut même acheter des fourches sur place. Ils en exportent vers les haras nationaux de divers pays car les fourches en bois ne blessent pas le cheval si accidentellement on le touche en nettoyant son box. Elles sont imputrescibles avec un traitement par autoclave à l'ancienne. Je vous mets le lien > ici <
Moi j'ai une fourche depuis 35 ans qui date de l'élevage de chèvres de mes parents et elle est en bon état.
Mes mes bébés sont censés me donner une allée avant d'arriver à la maison, mais je ferais peut être bien de me les procurer autrement, car dans 30 ans je ne l'aurais pas encore.
Ah, j'oubliais, en temps de disettes guerrières les fruits du micocoulier étaient torréfiées pour faire un ersatz de café.
Voici les bébés buis: